Chaque année, la Défense est l’une des plus grandes demanderesses d’emplois du pays. Chaque année, les ministres de la Défense annoncent le chiffre des postes vacants. Il est toujours impressionnant. Il est toujours un coup médiatique. Le rajeunissement des cadres est primordial, même si la Défense va perdre 7000 fonctions. Et donc chaque année, la Défense lance ses campagnes publicitaires de recrutement.
PROdef.be dénonce aujourd’hui la dérive de cette campagne. Le jeune qui souhaite s’engager à la Défense a le droit également au Respect et à une information honnête sur les jobs proposés. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas et c’est regrettable. Il a droit à une vue d’ensemble claire de son futur. Le jeune qui est rentré sous le nouveau statut BDL pourrait donné 8 ans de sa vie, et peut-être les plus belles années de sa vie, et ne connaître que la rue ! . A long terme, cette politique de recrutement aboutira à un désintérêt des jeunes pour la Défense.
PROdef.be se pose les questions suivantes :
- Pourquoi les campagnes organisées par la DGCom (Direction générale Communication) ne sont-elles pas équitables pour les 4 composantes ? PROdef.be refuse l’argumentation de la proportionnalité du nombre de places vacantes ce qui ouvrirait la porte à créer des sous-composantes. Pour exemple : une idée géniale fut la création du « Lizy-box », une fenêtre annonçant les journées de recrutement des composantes. Le moins génial est la disparition de la journée de recrutement de la Marine à quelques jours de son événement. Autre exemple : encore une idée géniale, la publicité en ligne pour annoncer le recrutement. Le moins génial est le côté marketing. Ce sont les 4 composantes qui recrutent et non une seule. Faute ? Amateurisme ? Volonté délibérée ? PROdef.be a le droit de se poser cette question et demande de changer de politique de communication par respect à toutes les composantes.
- Pourquoi les argumentations de la DGHR (Direction générale des Ressources humaines) flirtent-elles sur l’actualité du moment ? Dans le quotidien METRO du 18 février, un des journaux les plus lus par les Jeunes, la DGHR met en avant l’Image actuelle des militaires en rue, des interventions du SEDEE (Service d’enlèvement et de destruction d’engins explosifs) et de l’utilisation d’internet à des fins criminelles pour inviter les jeunes à s’engager. PROdef.be ne peut pas soutenir ce non-respect du candidat militaire. S’il est vrai que nos militaires en rue et notre service de déminage sont devenus des icônes de l’Image de la Défense dans la population belge, il est également vrai qu’un job à la Défense se ne résume pas à une image. C’est manqué de respect aux heures de formations, aux heures d’entraînement et au métier de soldat. Faute ? Amateurisme ? Volonté délibérée ? PROdef.be a le droit de se poser cette question. Les futurs engagés formeront la Défense de demain.
Un gros effort financier est mis dans le recrutement. C’est terriblement nécessaire. Mais faites-en bonne usage svp !